Billet (#0)

Pourquoi les billets de Gréco ?

En 1996, dans le journal “Les Échos”, j’évoquais que des intelligences artificielles de plus en plus affinées se substitueraient à l’esprit de conception et provoqueraient le non-respect du droit moral…

Et que la fragmentation des éléments nous entraînerait vers l’usurpation de nos œuvres et donc, de leur paternité.

Toujours dans les Échos, en 2006, je constatai que nous étions entrés dans l’ère du rêve industrialisé, où vendre de l’ersatz de création via les technologies d’assistance était devenu un marché prometteur et foisonnant…*

Ces propos, plutôt visionnaires pour l’époque, prennent toutes leurs dimensions maintenant que nous savons que l’IA marquera en profondeur nos sociétés et ceci dans presque tous les domaines.

Les “billets de Gréco” sont nés de cette envie de reprendre mes réflexions sur nos métiers de compositeurs (et de ceux qui nous entourent).

Avec quelques pointes d’humour ou de dérision, nombre de ces écrits concerneront la conflagration générée par l’Intelligence Artificielle. Certaines situations évoquées vous paraîtront incongrues, mais sachez que j’espère sincèrement qu’elles resteront au stade de la fiction ! Mais qui peut le dire ?

D’autres réflexions intéresseront le droit d’auteur, la profession de compositeur pour l’image, la Sacem, etc. Avec pourquoi pas, quelques anecdotes vécues au cours de ma carrière.

Bonne lecture.

* Lire les articles parus dans les Echos en 1996 et en 2006 : https://www.greco-casadesus.com/publications/

 

Revenir en haut de page