Babar, le roi des éléphants

de J. de Brunhoff & Ray Jafelice – 1999

Ce film d’animation, très attendu à l’époque et souvent rediffusé, réunit tout l’univers de Babar épousant avec fidélité le style original de De Brunhoff : sa famille, ses amis, la vieille dame, les singes et, bien entendu, les rhinocéros qui ne pensent qu’à faire la guerre ! Il fallait, pour accompagner notre célèbre éléphant, une musique pittoresque, truculente, mais aussi empreinte d’une certaine nostalgie, car la vie de Babar est marquée, dès son enfance par un événement tragique : la disparition de sa maman tuée par les chasseurs. Ce qui ne l’empêche pas d’être un bon vivant, d’avoir de l’humour et d’entraîner ses concitoyens à faire la fête !

Un orchestre ample et généreux, comme l’est notre héros, me parut tout indiqué, mais insuffisant pour évoquer les nombreux éléments exotiques (que j’avais envie de détourner) qui pigmentent la vie de Babar. J’ai donc entrepris d’élargir le spectre de l’orchestre avec un assortiment de sonorités et de rythmes souvent absents de l’univers orchestral et que m’offraient déjà, à cette époque, les machines et l’informatique musicale.
Ainsi, cette production musicale est le fruit d’un large métissage de sonorités “inventées” mélangées à la prestation des 50 musiciens enregistrés à Sofia.

Plusieurs chansons émaillent le film : celle de Maxime Le Forestier et de Boris Bergman, très belle et mélancolique dont j’ai orchestré la version symphonique. Et d’autres, dont j’ai écrit paroles et musique (la Marche des Rhinocéros, l’Abécédaire, etc.).

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